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La communauté internationale et l'autonomie du Sahara occidental
19 septembre 2012

Gel de la question du Sahara, dégradation de la sécurité au Sahel…Le problème, c’est l’Algérie (journal espagnol)

Depuis 1975, l’Algérie a dépensé pas moins de 600 millions de dollars pour sa cause stratégique au Sahara

Que se passe-t-il vraiment au Maghreb ? Quel est le vrai problème dans cette région de l’Afrique ? S’agit-il seulement des effets collatéraux du terrorisme et de l’absence de sécurité dans la région du Sahel et d’Afrique du nord ou est-ce que c’est la conséquence d’intérêts algériens bien définis ?

Sans doute, l’affaire du Sahara n’hypothèque pas seulement l’avenir et la sécurité dans la région, mais le conflit entre le Maroc et l’Algérie, qui remonte à l’époque de "la fameuse guerre des sables" en 1963, ajoute un peu d’intransigeance à la position algérienne.

Ainsi l’Algérie tente de tordre le bras au Maroc et de l’isoler,  en jouant ses cartes gagnantes et en s’aidant des pétrodollars.

Depuis 1975 et jusqu’à aujourd’hui, l’Algérie a dépensé pas moins de 600 millions de dollars pour sa cause stratégique au Sahara. Un pris élevé pour trouver un débouché au pétrole algérien sur l’océan atlantique.

Il faut prendre en compte d’une part la fermeture pendant des années des frontières terrestres entre les deux pays et de l’autre que l’Algérie essaye d’embêter le Maroc en refusant systématiquement d’ouvrir ces frontières, malgré les dommages que cela porte aux intérêts commerciaux.

Le Maroc tente de réduire par le biais d’une diplomatie active les dommages, conséquences du blocus et de l’isolement imposé au Royaume du Maroc de la part de l’Algérie, en particulier depuis l’arrivé d’Abdelaziz Bouteflika au pouvoir.

Aucun analyste n’ignore que l’image du conflit du Sahara occidental est prioritaire pour l’Algérie, qui domine sa marionnette appelée Front du Polisario et qui tente de tromper l’opinion publique internationale en prétendant que le calme et la stabilité règnent dans les camps de Tindouf, ce qui n’est pas tout à fait conforme à l’absence de sécurité dans la région.

Dans ce climat de tension et pour contrer l’image répandue sur l’absence de sécurité dans la région, intervient la visite de Kerry Kennedy à Laâyoune et à Tindouf. Une visite qui a été durement critiquée par les organisations favorables au Maroc, pour les avoir ignoré de manière flagrante.

Selon le journal électronique  "Algérie Times", le séjour de la Présidente du Centre Robert Kennedy, Kerry Kennedy, en Algérie a occasionné des dépenses incroyables, qui ont atteint 140 millions de dollars, pour les 24 heures seulement, qu’elle a consacré à la visite des camps des réfugiés sahraouis à Tindouf.

Le journal indique que les négociations entre le régime d’Alger et Kerry Kennedy ont donné lieu à une condition, la préparation d’un rapport hostile au Maroc. Kerry Kennedy était accompagnée, lors de sa visite par un groupe de prêcheurs anglicans appartenant à une église qui s’appelle "le Rocher de l’église de Jésus", et qui ont été présentés aux médias comme étant des activistes des droits de l’Homme. Et Kerry Kennedy a insisté pour qu’ils puissent accéder aux camps "comme condition indispensable".

Ces missionnaires anglicans ont été reçus par le Président de la prétendue république sahraouie, Mohamed Abdelaziz. Un accord est intervenu pour autoriser plus de 500 enfants des camps à passer les vacances aux Etats Unis, sous l’encadrement et la responsabilité de la dite église.

Kerry Kennedy et ses accompagnateurs ont été interrogés sur la question de savoir si en tant que responsables de l’enseignement de l’anglais dans les camps, ils utiliseront des manuels scolaires et pédagogiques publiés par l’église américaine connue pour son activité missionnaire et sa propagande en faveur de la doctrine anglicane.

Dans ce cadre, il est important de mettre sous les feux de la rampe, la visite effectuée par l’ONG américaine  "Teach the Children International", dont la président Mme Nancy Huff, a déclaré que le maintien des camps de réfugiés à Tindouf est une perte de temps et qu’il est temps de permettre aux Sahraouis de revenir à leur pays.

Les militantes des droits de l’homme, Nancy Huff et Katherine Porter Cameron ont aussi indiqué que le retour des Sahraouis à leur mère-patrie, le Maroc, est une nécessité pour mettre fin à leurs souffrances, lors d’une rencontre avec les leaders et Chioukhs de tribus, ainsi que des activistes sahraouis, à Laâyoune du 12 au 14 septembre, pendant la visite effectuée par l’ONG pour prendre connaissance des réalisations économiques et sociales ainsi que de la situation des droits de l’homme dans cette ville, qui se trouve au sud du Maroc.

On a insisté sur l’importance de l’autonomie et de l’expérience réussit dans nombre de pays, en indiquant que cette initiative permettra de rassembler les familles sahraouies et de vivre avec dignité dans leur pays le Maroc.

Mme Huff qui a travaillé dans le cadre de missions humanitaires pendant longtemps dans les camps de Tindouf, a déclaré lors d’une rencontre avec le Président et les membres du Conseil municipale de Laâyoune, qu’elle a découvert pendant sa visite des camps, de nombreuses et graves atteintes aux droits de l’homme, y compris des détournements de l’aide humanitaire internationale destinée aux Sahraouis des camps.

Elle a ajouté que la délégation américaine préparera un rapport qui sera remis au Congrès américain, à la Maison Blanche, au ministère des affaires étrangères et aux membres du conseil de sécurité des Nations Unies.

Mais comme nous l’avons dit, l’Algérie est le plus grand accusé de ce qui se passe dans la région maghrébine. Avec l’arrivée de Bouteflika au pouvoir en tant que Président de la république algérienne, la politique étrangère des Etats Unis a effectué un virage de 180 degré (il faut rappeler que pendant la guerre froide l’Algérie était alliée avec l’Union soviétique et le Pacte de Varsovie).

De ce fait la politique de Bouteflika vis-à-vis des Etats Unis a deux facettes : la première est la politique officielle, la seconde est la politique des Organisation non gouvernementales, dans laquelle la diplomatie américaine joue un rôle déterminant.

Il ne faut pas oublier que la présence américaine en Afrique a une mauvaise réputation, et dans ce sens nous devons constater qu’en 2013, le quart du pétrole et des matières premières consommées aux Etats Unis proviendront d’Afrique, en particulier d’Algérie.

Partant de là, un  "Centre de recherche" israélien et l’Institut des études stratégiques et politiques ont appelé à la mise en place d’un commandement militaire américain pour l’Afrique, l’Africom, que la propagande algérienne nous dit qu’"il se trouve" à Tan-Tan (Maroc). Mais en réalité il se trouve à Tamanrasset (Algérie).

Plus précisément, la journaliste de la télévision américaine, Emy Goodman a indiqué pendant l’émission "La Démocratie maintenant", à propos de l’Africom, qu’il a été inauguré par l’administration républicaine du Président Bush vers la fin de sa législature, sous le commandement de l’ancien coordinateur sécuritaire entre Israël et l’Autorité palestinienne.

L’annonce de ce commandement a suscité une opposition forte en Afrique, et aucun gouvernement n’a accepté d’accueillir le commandement général, qui est resté en fin de compte sur les bases militaires américaines communes en Italie et en Allemagne.

Sources : le site politique du Sahara occidental :              www.corcas.com  Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :             www.sahara-online.net  Le site de la culture hassanie :             www.sahara-culture.com    Le site des villes du Sahara occidental :              www.sahara-villes.com  Le site du développement économique du Sahara occidental:                                www.sahara-developpement.com   Le site social du Sahara occidental :                               www.sahara-social.com

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